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© Inventer le Grand Paris

Les plans dans leur épaisseur

Cette troisième séance propose, sous la forme d’un atelier de recherche, d’éclairer la démarche en cours d’élaboration d’un atlas virtuel des plans du Grand Paris. Faire une histoire de l’aménagement métropolitain suppose en effet de revenir plus spécifiquement sur le plan comme objet et comme corpus. Dénommés « rapport », « plan », « schéma », les différents « plans » qui ont jalonné l’histoire du Grand Paris (Rapport Bonnier-Poëte, Plan Jaussely, Plan Prost, Padog, Sdaurp, Sdaurif) constituent des figures régulièrement convoquées dans cette histoire dont l’importance se mesure à la fréquence de leur citation, sans que l’on puisse juger de leur influence. Leur centralité dessine par ailleurs une « géographie » du plan, autour des événements qui l’ont motivé, des acteurs qui l’ont élaboré, des institutions qui l’ont porté, des politiques publiques qui ont été engagées, qu’il est important de décrire afin de mieux saisir les réseaux de relations qu’ils nouent.

L’atelier propose de se pencher sur trois questions. Une première question porte sur l’existence du plan. Dans quelles conditions apparaît la nécessité du plan ? Une seconde question porte sur le plan comme document. Instrument prospectif, programmatique ou opérationnel, le plan apparaît dans la diversité de sa forme et la complexité de ses finalités, comme objet synthétique susceptible d’éclairer des moments de l’aménagement métropolitain. Comment en saisir les contours, comment circule-t-il et que permet-il de communiquer ? Une troisième question porte sur la temporalité du plan. Quel est son devenir, une fois approuvé ? Quelle est la persistance du plan au regard d’une séquence longue de l’aménagement métropolitain ?

Avec les contributions de Emmanuel Bellanger, Angelo Bertoni, Denis Delbaere, Corinne Jaquand, Arnaud Passalacqua
Organisation scientifique : Frédéric Pousin et Nathalie Roseau

Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville
Jeudi 21 juin 2018 : 10h-17h