FR EN
© Inventer le Grand Paris
Download PDF version

Séminaire IGP 2021 (3) : Photographier le Grand Paris Les visions de la construction métropolitaine

by IGP

Photographier le Grand Paris

Les visions de la construction métropolitaine

 

 

Vue extérieure de la Tour Pleyel, photographie Établissements Henri Baranger

Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, date inconnue

Jeudi 21 octobre 2021, 9h00-18h00

École des Ponts ParisTech

Salle Prony 012

Cité Descartes : accès au 12 boulevard Copernic, 77455 Champs-sur-Marne

https://www.ecoledesponts.fr/venir-lecole

 

 Inscription obligatoire via le formulaire ci-dessous:

※Formulaire de l’inscription※

 

Conception et coordination scientifique

Raphaële Bertho, Sonia Keravel, Frédéric Pousin, Nathalie Roseau

 

 

Dans la perspective d’une contribution à l’histoire visuelle de l’aménagement des métropoles, le collectif Inventer le Grand Paris a initié un cycle de séminaires portant sur la photographie des territoires métropolitains en s’intéressant à divers corpus et à leur constitution. Une première journée d’études s’est tenue le 6 octobre 2020. Consacrée au rapport entre photographie et Grand Paris, elle a permis de revenir sur un panel d’expériences en cours, qui font ou non l’objet de commandes, et sont autant de regards sur les situations contemporaines dont il est essentiel de saisir les contextes, les cadres, les usages. Ces productions constituent à leur tour des fonds photographiques au même titre que l’ont été d’autres commandes et expérimentations qu’il nous a semblé important d’interroger à travers un retour sur divers moments de l’aménagement et des visions photographiques qui les ont accompagnés. Là encore, l’appel aux artistes ou à des auteurs plus anonymes, les moteurs des commandes et leur institutionnalisation, les regards portés et l’usage qui en est fait dans les politiques urbaines, la manière dont se publient ces visions, dans des registres techniques, politiques ou médiatiques, sont autant de questions qui nourrissent et complètent la lecture de l’histoire de l’aménagement du Grand Paris. Avec ces visions du Grand Paris qui se sont déposées et sédimentées, les fonds qui apparaissent constituent enfin des corpus qui documentent l’histoire des villes et de ses métamorphoses et soulèvent des questions relatives aux archives métropolitaines.

 

Le deuxième acte de ce cycle se traduit par une nouvelle journée d’études qui aura lieu le 21 octobre 2021. Consacrée aux liens entre photographie, aménagement et archive, elle propose, par l’approfondissement et le déplacement, de poursuivre l’exploration des commandes et productions photographiques qui ont accompagné et documenté la construction du Grand Paris en les confrontant d’une part à des expériences internationales d’invention de visions métropolitaines et d’autre part aux pratiques de constitution et de conservation des archives photographiques qui témoignent de la fabrique métropolitaine au XXème siècle. De quelle façon la photographie documente-t-elle les changements à l’œuvre ? Comment matérialise-t-elle le surgissement des objets qui les travaillent ? Nous nous attacherons dans une première session aux décennies 1960-1970 pour saisir les mutations croisées des paysages métropolitains et des regards photographiques. Dans une seconde session, nous interrogerons la place de la photographie dans les fonds d’archives urbaines et métropolitaines. Comment les photographies arrivent-elles ? Y sont-elles valorisées et comment ? L’urbain ou le métropolitain tiennent-ils une place particulière au sein des archives photographiques ? Quels dialogues entre centres d’archives photographiques et urbaines ?

 

À travers les recherches qu’ils mènent sur des corpus et expériences spécifiques, des chercheurs spécialistes de l’histoire de la photographie, de l’histoire de l’urbanisme et du paysage, dialogueront avec des responsables de fonds constitués dans la perspective d’une patrimonialisation de la photographie des villes et des territoires.

 

 

Groupe transversal de recherche Inventer le Grand Paris (LabEx Futurs Urbains)

Laurence Bassières (Ensa La Villette, Ipraus-Ausser), Emmanuel Bellanger (CNRS, CHS), Frédéric Bertrand (ENSAPB, Ipraus-Ausser), Florence Bourillon (UPEC, CRHEC), Laurent Coudroy de Lille (UPEC, Lab Urba), Cédric Feriel (Rennes 2, TEMPORA), Beatriz Fernandez Agueda (EHESS, Géographie-Cités), Corinne Jaquand (ENSAPB, Ipraus-Ausser), André Lortie (ENSAPB, Ipraus-Ausser), Yoko Mizuma (ingénieure d’étude, LATTS, Labex Futurs Urbains), Clément Orillard (UPEC, Lab Urba), Alessandro Panzeri (ENSAL, Laure, LATTS) Frédéric Pousin (ENSAPB, Ipraus- Ausser), Nathalie Roseau (ENPC, LATTS), Loïc Vadelorge (UPEM, ACP).

 

Contacts : Raphaële Bertho (raphaele.bertho@gmail.com) ; Sonia Keravel (s.keravel@ecole-paysage.fr) ; Frédéric Pousin (frederic.pousin@wanadoo.fr) ; Nathalie Roseau (nathalie.roseau@enpc.fr)

 

 

 

Programme de la journée

 

 

9h00-9h15

Accueil et café

 

9h15-9h45

Introduction scientifique

Raphaële Bertho (Université de Tours), Sonia Keravel (ENSP Versailles), Frédéric Pousin (ENSA Paris Belleville), Nathalie Roseau (École des Ponts ParisTech)

 

 

10h00-13h00

Objets métropolitains et invention de regards photographiques

 

Introduction et modération : Raphaële Bertho et Nathalie Roseau

Cette première session s’attachera à mettre en relief les temporalités croisées des changements urbains et photographiques, à travers l’émergence d’objets métropolitains et de regards qui transforment la perception, le paysage, la structure des villes. À travers des expériences européennes et nord-américaines, les communications reviendront sur les décennies 1960-1970 et la transition qui s’opère dans la documentation photographique des bouleversements urbains qui travaillent cette période d’intense bouleversement des échelles et des environnements, ses cadres, ses pratiques, ses usages sa diffusion. Entre commandes institutionnelles et programmes nationaux, comment s’initient les projets et que traduisent ces campagnes ? Quel rôle occupe la photographie d’auteur ? Quels sont les usages et les diffusions des productions réalisées ? En quoi participent-elles d’un renouvellement des visions métropolitaines ?

 

 

Raphaële Bertho et Nathalie Roseau

Archéologie croisée d’un imaginaire photographique

L’exemple du boulevard périphérique à Paris

Partant d’une analyse croisée de photographies du boulevard périphérique, dans les décennies 60-70, celles de sa construction et de sa réception, Raphaële Bertho et Nathalie Roseau soulignent les différentes facettes de l’imaginaire visuel construit autour de cet  » objet métropolitain » à l’histoire complexe faite de paradoxes et désynchronisations. Participant pleinement de la période d’accélération des changements des années 1960-70,  la réalisation du « périf » est lancée dans l’enthousiasme en 1957 et accueillie dans l’opprobre  à peine quinze ans plus tard, au moment de son bouclage en 1973. Une histoire courte et pourtant riche en retournements que la production photographique accompagne en incarnant le projet urbain, en jouant de sa monumentalité ou en le figurant comme un futur en acte (et déjà obsolète). Les représentations du périf entrent ici en résonance, par leurs formes et leurs enjeux, avec celles d’autres objets de la modernité que sont les grands ensembles ou les autoroutes, permettant d’esquisser l’hypothèse d’une grammaire visuelle de cette pensée aménagiste.

 

Mark Rice, St John Fisher College, Rochester NY (en retransmission)

Picturing the Changing American City in the 1970s

Photography from the NEA Photography Surveys and the EPA Documerica Project

The 1970s in the United States saw a confluence of multiple events that helped give rise to the two government-sponsored photographic projects covered in this talk. First, many American cities were undergoing significant transformations at this time, brought about by a changing economy and the proliferation of suburbs resulting from the spreading interstate highway system. Second, there was a growing concern about water pollution, land use, and air pollution, which helped give rise to the Environmental Protection Agency (EPA), established in 1970. Third, photography was a highwater mark in the United States both in terms of general popularity and in terms of being taken seriously as an art form. Consequently, the Photography Surveys of the National Endowment of the Arts (NEA) and the EPA Documerica Project can be understood as serious efforts by the American government to use photography to document the state of American life in a transformative decade.

 

 

André Lortie, ENSA Paris Belleville

Les années 60, Montréal voit grand

En 2004, l’exposition présentée au Centre canadien d’architecture, à Montréal, et consacrée à la transformation de la métropole du Canada dans la décennie 1960 avait massivement recours aux archives photographiques et filmiques. Quels sont ces fonds d’archives photographiques ? Quels étaient les projets des photographes ? Comment ont-ils été mis en scène dans l’exposition et pour servir quel propos ? La communication abordera ces questions en s’appuyant sur les images des photographes et sur celles de l’exposition elle-même.

 

 

Antonello Frongia, Università degli studi Roma 3

Constructing the Image of the First Italian Metropolis Urban Photography in Milan in the 1960s and 70s

This paper attempts to chart a number of parallel photographic practices in Milan during the economic « boom » of the 60s and the ensuing social crisis of the 70s, based on publications made for the larger public that registered and/or construed the image of Milan as the first modern Italian city of the 20th century. While the publications I am considering are mostly photographic books or photo-texts on Milan (from Carrieri’s 1959 Milano, Italia to Basilico’s Ritratti di fabbriche), I will also pay attention to at least one company magazine (Pirelli. Rivista d’informazione e di tecnica) and possibly picture postcards. In terms of subject matter, my focus will be urban « objects » (skyscrapers) and networks (subway lines, roads, highways). This will be preceded by a short introduction regarding the specific role that Milan has played in Italian modern culture since the 19th century (the notion of the nation’s « moral » capital) and its previous iconography (Boccioni, Futurism, etc.).

 

Discussion

 

 

13h00-14h30

Déjeuner libre

 

 

14h30-17h30

Table ronde : Visions métropolitaines et archives

 

Introduction et modération : Sonia Keravel et Frédéric Pousin

Cette deuxième session prendra la forme d’une table ronde consacrée à l’émergence de la question photographique dans les fonds d’archives urbaines et métropolitaines. Les responsables de centres d’archives de différentes institutions seront invités à présenter leurs fonds photographiques documentant les changements métropolitains. La discussion portera sur ce que donnent à voir ces archives, quelle(s) vision(s) de la métropole. Souvent les photographies ne sont pas répertoriées en tant que telles, elles sont plutôt rattachées à des fonds de concepteurs ou à des chantiers particuliers. La manière de classer, d’organiser ces photos pourra être discutée ainsi que les politiques d’acquisition des fonds. Comment les photographies arrivent-elles dans les centres d’archives ? Les institutions passent-elles commande à des photographes ? Cette table ronde permettra une confrontation des différentes approches et pourra aussi faire émerger des fonds photographiques peu connus et décalés par rapport aux fonds qui sont toujours mis en avant (la Datar, le MRU, etc.). Comment faire connaître d’autres fonds au public ? La valorisation des fonds passe certainement par un rapprochement entre chercheurs, commissaires d’expositions et archivistes. Cette table ronde veut initier un dialogue et une meilleure interconnaissance entre ces professions.

 

 

Anne-Sophie Lienhard, Archives nationales

La ‘’propagande’’ du Grand Paris dans le fonds de la photothèque du Tourisme conservée aux Archives nationales (1940-1970)

Après la Seconde Guerre mondiale, le développement du tourisme en France prend une importance majeure en lien avec l’aménagement du territoire.  Sa promotion – appelée alors « propagande » –  est l’une des tâches les plus importantes du Commissariat Général au Tourisme et absorbe la plus grande partie de son budget.

Au niveau central, un service des éditions gère notamment la constitution et tenue à jour d’une photothèque du tourisme. Les clichés rassemblés servent de base à un matériel de propagande qui se décline sur des supports variés (brochures, éditions, affiches…). La photothèque est d’abord destinée aux Bureaux à l’étranger chargés de promouvoir le tourisme vers la France. Les photographies sont également utilisées au sein de la France même.

Cette collection de photographies et clichés est enrichie continuellement suivant des programmes définis annuellement en fonction d’études, statistiques et différents thèmes. Entre 1949 et 1957, la Direction générale du Tourisme a acquis 29 331 clichés, dont 12 800 en couleur. En 1963, 1 327 photographies noirs et blanc et couleurs sont achetées par le Commissariat Général et 51 250 épreuves sont envoyées à l’étranger. Si la photothèque offre une couverture de l’ensemble des territoires touristiques de la France, une place importante est faite à Paris dont les images sont très demandées par les bureaux à l’étranger.  En 1959, les Bureaux à l’étranger réclament ainsi avec insistance un dépliant sur Paris considéré comme très urgent.

Suivant l’évolution des besoins et techniques visuels, on y retrouve de plus en plus de clichés en couleur et de diapositives.

La photothèque aujourd’hui conservée aux Archives nationales comporte plus de 20 000 photographies se présentant sous la forme de tirages noirs et blancs, de négatifs, de diapositifs ou ektachromes en couleur. Une partie des brochures, dépliants et affiches subsistent également.

Cette communication se propose d’étudier le cas spécifique de la documentation de la photothèque du Tourisme concernant le Grand Paris, encore peu exploitée.

 

 

Maxime Courban, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis

Les fonds photographiques aux Archives départementales

Compte tenu de leur histoire les Archives départementales de la Seine-Saint-Denis ne conservent que peu d’archives anciennes et ont développé dès leur création une politique de collecte originale qui s’articule notamment sur cette typologie spécifique qu’est la photographie. Cette intervention propose un panorama de fonds photographiques publics comme privés conservés par l’institution et dont plusieurs documentent les évolutions du territoire du nord-est parisien. Elle s’attachera plus particulièrement à présenter les richesse et variété d’un fonds de photographie industrielle, le fonds des établissements Henri Baranger, riche de plus de 5 000 vues. Celui-ci propose un éclairage sur les mutations du territoire dans les années 1960-1980 que ce soit par exemple avec la construction de grands ensembles de logements visant à résorber l’habitat précaire, l’aménagement des grands axes de communication autoroutiers ou les nouvelles infrastructures décidées par la puissance publique.

 

 

Anthony Rigault, Archives départementales des Yvelines

Les apports des paysagistes : quel apport pour l’histoire ?

 Longtemps ignorées, les archives des paysagistes font désormais partie d’un axe fort de la  politique de collecte des Archives départementales des Yvelines, depuis la signature d’une convention avec l’école nationale supérieure du Paysage, le Département des Yvelines et l’Etat en 2011. Dix ans plus tard, plusieurs fonds de paysagistes postérieurs à 1945 (Jean Camand, Jean Challet et Jacques Sgard) sont entrés aux Archives départementales. Comment ont-ils été identifiés et sélectionnés ? Quel traitement leur a été apporté ? quelles typologies de documents trouve-t-on dans ces fonds ? Et enfin, que peuvent-ils apporter à la lecture et à la compréhension du paysage francilien ?

 

 

Martien de Vletter, CCA Montréal

Présentation des collections du Centre Canadien d’Architecture (Montréal)

Le CCA a été fondé par Phyllis Lambert en 1979. La collection porte clairement sa signature. Au début des années 70, Phyllis Lambert a commencé à collectionner des photographies, avec Richard Pare. L’une des premières exposition et publications, en 1982, importantes a porté sur la collection de photographies, Photographie et architecture : 1839–1939.

La collection du CCA est unique en ce sens qu’elle n’est pas limitée dans le temps ni dans la géographie. Dans la collection du CCA, les idées sont au cœur des préoccupations et le processus de l’architecture est au centre des préoccupations, ou plus précisément, pour la collection de photographies, le processus du changement. Pour la présentation, je vais partager des documents liés à Paris qui montrent le changement dans la région métropolitaine.

 

 

Ursula Wieser, CIVA Bruxelles

Présentation des collections du Centre International pour la Ville, l’Architecture et le Paysage (Bruxelles)

Les collections du CIVA sont constituées d’archives et des diverses productions de la pratique de l’architecture, de l’architecture du paysage et de la réflexion sur les écosystèmes urbains en Belgique. Elles comportent un éventail très large de supports : des archives graphiques (plans, dessins, croquis…), des archives écrites (correspondance, notes personnelles, devis, suivi de chantier…), des documents photographiques, mais aussi des maquettes, des archives audio et audio-visuelles, des meubles, couvrant principalement les XIXe et XXe siècles en Belgique.

Nous donnerons un aperçu de la place que tiennent les archives photographiques au sein de ces collections : types de supports, types de photographies (photographies réalisées sur commande, photographies faisant partie de fonds d’architectes ou de paysagistes…), modes de représentation du contexte métropolitain, modes d’acquisition, politique de numérisation, politique de mise à disposition du public…

Ce sera aussi l’occasion d’évoquer la création, en 2019, du réseau européen NELA (Network of European Landscape Architecture Archives) dédié spécifiquement à la préservation des archives de paysage.

 

 

Discussion

 

17h45

Clôture de la journée

 

 

 

Biographie

 

Mark Rice:

Mark Rice is professor of American Studies at St. John Fisher College in Rochester, New York (USA). His first book, Through the Lens of the City: NEA Photography Surveys of the 1970s, was published in 2005 by the University Press of Mississippi. His second book, Dean Worcester’s Fantasy Islands: Photography, Film, and the Colonial Philippines, was published in 2014 by the University of Michigan Press, and in 2015 by the Ateneo de Manila University Press in the Philippines, where it was the winner of the Gintong Aklat (Golden Book) Award for Social Sciences in 2016. Rice has returned to his interest in photographic representations of cities, and in recent years has written essays for photobooks depicting Los Angeles and Rochester, New York.

Andre Lortie

André Lortie est architecte de formation (Université de Montréal), professeur de théorie et pratique de la conception architecturale et urbaine à l’Ecole d’architecture de Paris Belleville et directeur de l’Ipraus/AUSser. Ses travaux de recherche portent notamment sur l’histoire des villes et de l’urbanisme et la contribution qu’ont apporté les architectes, plus particulièrement en France et en Amérique du Nord.

 

Ursula Wieser :

Ursula Wieser Benedetti est paysagiste et docteure en Histoire et civilisations, spéc. architecture et paysage (EHESS). Elle est membre du Centre de Recherches sur le Japon (CRJ-EHESS) et du réseau JAPARCHI. Ses thématiques de recherche portent sur les jardins japonais et sur l’art des jardins en Belgique. Elle est actuellement curatrice ‘Jardin, Paysage’ à la Fondation CIVA à Bruxelles.

 

Martien de Vletter :

Martien de Vletter est directrice associée de la Collection au Centre Canadien d’Architecture à Montréal depuis 2012. À ce titre, elle est responsable de l’acquisition, de la gestion et de la conservation de la Collection ainsi que de l’accès à celle-ci. Avant d’occuper son poste au CCA, Mme de Vletter était éditrice dans le domaine de l’architecture chez SUN Architecture Publishers à Amsterdam (2008-2012) et conservatrice (en chef) à l’Institut néerlandais d’architecture à Rotterdam (1996-2008). Elle a publié des ouvrages sur l’architecture et l’urbanisme des années 1970 aux Pays-Bas, sur l’architecture et l’urbanisme post-indépendance en Indonésie, sur la préservation des archives nées numériques au CCA et a été commissaire d’expositions sur UNStudio, Asymptote, Le Corbusier et bien d’autres sujets.

 

Anne-Sophie Lienhard :

Anne-Sophie Lienhard est conservatrice du patrimoine aux Archives nationales au sein du département Environnement, Aménagement du territoire, Agriculture. Elle est responsable du pôle Commerce, Tourisme, Industrie, Postes et télécommunications dans lequel s’insère la photothèque du Tourisme».

 

Maxime Courban :

Maxime Courban est archiviste-iconographe et responsable du secteur des documents figurés, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis.

 

Anthony Rigault :

Archiviste aux Archives départementales des Yvelines. Après 5 ans passés au service des archives de l’Assemblée nationale, il rejoint en 2008  les Archives départementales des Yvelines en 2008 pour assurer le suivi des administrations et de la collecte, notamment autour des questions de l’environnement et de l’aménagement du territoire. En parallèle, il dispense des cours d’archivistique à l’université de Saint-Quentin-en-Yvelines et à l’Ecole du Louvre.

 

Antonello Frongia :

Antonello Frongia is assistant professor (Professore associato) of History of Modern Art, Università Roma Tre, where he teaches History of Photography. His research interests focus on photographic images of modernization and urbanization in Europe and the United States. He has organized several exhibitions on contemporary photographers – including Guido Guidi, Marina Ballo Charmet, Lewis Baltz, and Stephen Shore – and co-curated (with William Guerrieri) the group exhibition Red Desert Now! Antonioni’s Legacy in Contemporary Italian Photography (Linea di Confine 2018). His latest publication, Fine della città. Occhio quadrato di Alberto Lattuada (in press), is the first in-depth study of the seminal photo-book published by the Italian film director in 1941.

He is a member of the steering committee of the Italian Society for the Study of Photography (SISF), the Museum of Contemporary Photography, Cinisello Balsamo (Milan), the Association Linea di confine per la fotografia contemporanea, and editorial board member of the scholarly journal RSF. Rivista di studi di fotografia.

 

Raphaële Bertho:

Raphaële Bertho est maîtresse de conférences en Arts à l’Université de Tours et directrice du laboratoire InTRu (EA 6301). Elle travaille depuis 2005 sur les enjeux esthétiques et politiques de la représentation du territoire contemporain. Elle a publié en 2013 l’ouvrage La Mission photographique de la DATAR, Un laboratoire du paysage contemporain (La Documentation française) et plusieurs articles dont « Les grands ensembles, cinquante ans d’une politique fiction française » (Etudes photographiques, 2014) et « Les photonautes de la cosmoroute, À la recherche d’un paysage photographique de l’autoroute en France » (dir. P-H. Frangne et P. Limido, Les Inventions photographiques du paysage, 2016). Elle a pris part entre 2015 et 2018 au projet ANR Photopaysage.  Elle a été commissaire avec Héloïse Conesa des expositions Dans l’atelier de la Mission de la DATAR (Rencontres photographiques d’Arles, 2017) et Paysages français, Une aventure photographique 1984-2017 (BnF, 2017-2018).

 

Nathalie Roseau:

Nathalie Roseau est professeure de l’École des Ponts et directrice de recherche au Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés (UMR 8134) qu’elle codirige depuis 2019. Architecte et ingénieure, elle est docteur et habilitée à diriger les recherches en urbanisme. Privilégiant une perspective historienne, ses travaux portent sur les dynamiques de transformation métropolitaine et notamment la place qu’y occupent les infrastructures, leurs temporalités et leurs représentations. Elle a publié Aerocity, Quand l’avion fait la ville (2012), L’emprise du vol, De l’invention à la massification, Histoire d’une culture moderne (2013) et De la ville à la métropole, Les défis de la gouvernance (2013), et prochainement Le futur des métropoles, Temps et infrastructure(2022). Elle est cofondatrice et coanimatrice avec Frédéric Pousin du programme de recherche Inventer le Grand Paris, Histoire croisée des métropoles.