Les années 1970 ouvrent une période paradoxale. Si elles constituent un âge d’or de la planification métropolitaine, la mise en œuvre de cette dernière va s’effectuer sous le feu de multiples critiques qui remettent en cause ses fondamentaux. L’ère qui commence symboliquement avec la publication du SDRIF en 1976 peut à la fois se lire comme celle de la mondialisation capitalistique de la planification métropolitaine (Amérique latine, Égypte, Asie du Sud-Est,…) et comme le moment d’affirmation de nouveaux paradigmes dont Paris est emblématique : retour sur la ville ancienne, réflexions sur les espaces verts et le maintien d’une agriculture et d’une sylviculture dans les grandes régions urbaines, limitation des grands programmes de logements. Si dans certains pays (Angleterre, Égypte, Japon), ce changement de paradigme débouche sur une crise de la planification, d’autres à l’instar de la France tentent de l’adapter aux nouveaux enjeux de société et de gouvernance.
Actes du colloque des 1 et 2 décembre 2016 ENSA Paris Belleville
Le Grand Paris des villages métropolitains : La stratégie de la banlieue « bleue » face à l’expansion parisienne dans les années 1970. L’exemple de Sceaux
L’avènement du polycentrisme ou l’effacement symbolique des territoires : Une lecture des documents de planification pour la région parisienne au prisme des gares (1960 – 2013)